Médecins et Smartphones : retour sur le baromètre Vidal/CNOM

Quel est l’impact de l’arrivée massive des Smartphones et de l’internet mobile dans la pratique des médecins ? Après le livre blanc de la déontologie médicale sur le web, suite de notre inventaire des documents de référence sur la médecine 2.0 avec « le baromètre sur les médecins utilisateurs d’un Smartphone » publié par Vidal en partenariat avec le CNOM.

Le baromètre se base sur une étude réalisée auprès de 2 131 médecins équipés d’un Smartphone par Vidal, l’éditeur du fameux dictionnaire du médicament (déjà décliné sur application mobile), en partenariat avec le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM).

Aujourd’hui, 38% des Français possèdent déjà un Smartphone et 77% s’en servent tous les jours pour consulter Internet, d’après une étude récente réalisée par Google. Le Baromètre Vidal donne un aperçu du taux de pénétration de cette technologie chez les médecins, et de voir comment elle modifie leurs pratiques ou leur pratique.

Parmi les résultats, quelques chiffres sont particulièrement riches d’enseignements :

94% des médecins équipés ont un usage professionnel de leur Smartphone : Le Smartphone est devenu un outil quotidien de la pratique de la médecine par ces professionnels de santé. Utilisation la plus plébiscitée, et de loin (86%) : l’agenda. « Dans un contexte marqué par la baisse du nombre de secrétaires dans les cabinets, le Smartphone est en passe de devenir, au même titre que le web, un véritable outil de gestion de leur agenda professionnel » souligne le baromètre.

Plus d’un médecin utilisateur sur deux (53%) dispose d’applications médicales : 68% concernent les bases de données médicamenteuses et 65% les interactions médicamenteuses. Le Smartphone devient ainsi un véritable outil d’aide à la prescription.

Un outil de communication au service du patient : plus d’un médecin sur deux dit en effet communiquer son numéro à ses patients, une marque de la proximité entre les médecins et leurs patients.

Le baromètre a été réalisé dans le cadre de l’Observatoire des « usages numériques en santé », créé par Vidal pour « offrir une nouvelle source d’informations sur cette thématique ». Il s’agit là de sa première publication.